Intrigue #0

Un nouvel Ordre

Un nouveau groupe de fidèles du Soleil a fait son apparition dans le Nouveau Monde. Ils le parcourent afin de prêcher leur parole et chaque jours, récupèrent de nouveaux adeptes séduits par leur rêve de liberté, d'autarcie et d'émancipation du pouvoir en place.
En parallèle, de nouvelles machines corrompues sont apparues des bordures du sud.
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Zénith Lointain
Bienvenue aux portes du Nouveau Monde, voyageur.
Si c'est la première fois que tu arrives dans cette contrée, je ne peux que te conseiller de prendre ceci - vous tend un Focus - et de te connecter à nos différentes bases de données afin de faire connaissance avec notre monde et ses habitants.

En revanche, si tu es un-e habitué-e. Tu sais où aller ?
Zénith Lointain
Bienvenue aux portes du Nouveau Monde, voyageur.
Si c'est la première fois que tu arrives dans cette contrée, je ne peux que te conseiller de prendre ceci - vous tend un Focus - et de te connecter à nos différentes bases de données afin de faire connaissance avec notre monde et ses habitants.

En revanche, si tu es un-e habitué-e. Tu sais où aller ?

Bonjour à tous ! Zénith Lointain a fermé ses portes. Bonne continuation à vous
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Dim 26 Juin - 19:20
Neren Waterbolt
Neren Waterbolt
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▹ Je suis du peuple... : Oseram
▹ Rang | Profession : Mercenaire parcourant le monde, offrant son épée.
▹ Où je suis : Un peu partout.
▹ Inventaire : - Une épée courte
▹ Avatar : Leo Suter (zuz')

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Heureuse rencontre

Méridian. Une grande ville, probablement la plus grande du Nouveau Monde. Neren ne la portait pas vraiment dans son cœur car il jugeait que ça grouillait bien trop de monde dans les ruelles. Mais surtout, il fallait payer pour y accéder avec l’ascenseur, ce qui la rendait d’autant plus difficile d’accès. Finalement, il en profitait pour admirer la vue sur la Jungle en contre-bas allant jusqu’au Désert de Cuivre dont on apercevait le sable. Cet horizon restait exceptionnel, à couper le souffle. Mais à force de le voir, notre mercenaire s’en était lassé. Sa venue ici était seulement pour le travail, il devait y rencontrer son nouveau commanditaire. Un riche de Méridian qui se trouvait au deuxième niveau de la capitale. Là où ses pas le menaient, il entra dans la demeure incognito, échangeant des banalités avant que le vieil homme ne l’avise de sa mission : récupérer un vieux carnet perdu dans la Jungle, à un endroit précis renseigné sur une carte plus que sommaire. Il accepta, il n’avait pas fait tout ce chemin pour rien. 

La discussion terminée, il descendit au premier niveau de la ville, là où se trouvaient les tavernes et étals des artisans. Il avait besoin de se ravitailler avant de partir dans la Grande Jungle. Sans nul doute qu’il y passerait des heures, et en levant le nez, il devina que le soleil allait bientôt se coucher. A l’aube, il partirait. “Neren !” Une voix l’interpella, celle d’un vendeur de fruits, d’un ami. Neren s’approcha de lui, esquissant un grand sourire. “Nori ! Comment vas-tu, vieil ami ?” Ils se tapèrent sur l’épaule chacun leur tour. Le visage de Nori s’assombrissait un peu, après avoir échangé quelques banalités. “J’ai croisé Thrain, tu lui dois de l’argent tu sais, avec tout ce que tu as bu dans son établissement. Il n’est pas très content.” L’Oseram avait totalement oublié mais ne montra nullement sa surprise, se contentant de rire. “On réglera ça t’inquiètes pas.” Une main tapota sur son épaule et il se tourna, un gorille impressionnant lui faisant face. L’armoire à glace se décala pour dévoiler Thrain, au visage courroucé. “Quand on parle du loup…” Souffla le Waterbolt quelque peu décontenancé. “Oh regardez le Roi !” Il pointa du doigt une position totalement opposée. Ils tombèrent dans le panneau, happés, Neren en profita pour s’éclipser. Il usait de ses coudes pour se frayer un chemin dans la foule, ayant revêtu une capuche. Au loin, il pouvait entendre les idiots hurler son nom. Cela l’obligea à accélérer sa course, mais il bouscula un pauvre bougre dans sa course, sans savoir qu’il s’agissait d’un invité de marque. “Merde. Oh pardon m’sieur.” Il avait manqué de lui écraser un pied et perdit l’équilibre, tombant sur les genoux. Les voix qui l’appelaient s’éloignaient, tandis qu’il se redressait. Finalement, cette chute lui aura au moins permis de passer inaperçu quelques secondes. 

(c) DΛNDELION
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Lun 27 Juin - 9:04
Itamen Le Radieux
Itamen Le Radieux
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▹ Je suis du peuple... : Carja
▹ Rang | Profession : Roi de l'Héliaume
▹ Où je suis : à Méridian... officiellement
▹ Une autre image Heureuse rencontre (Itamen) TOYvhEO
▹ Inventaire : + 5 au jet d'Attaque sur l'Héliaume.

⇲ 1 Poignard sacrificiel Banuk -
+ 1 Dé Discrétion | Dé Destin

⇲ PIONNIÈRE BANUK | Armure Intermédiaire
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Le premier niveau de Meridian regroupe tout ce qu’il faut d’étals et de tavernes, de marchands et de voyageurs venus de contrées lointaines, de passionnés de chasse aux machines et de joueurs d’Atakh qui viennent chercher du défi. Meridian est un carrefour un portant du Nouveau Monde, où tous se rencontrent sur un même pied d’égalité - tout du moins à cet étage - . Et dire qu’autrefois on y sacrifiait de pauvres hères pour soi-disant apaiser la colère des Machines. Ce passé pas si lointain est encore vivace dans les esprits, y compris dans le sien, pour l’avoir vu de ses yeux presque aux premières loges.

Il faudra du temps pour que la paix soit durable, réelle, sincère entre les peuples. Que les Carja puissent enfin être acceptés, que le désir de rédemption et de paix soit compris. Itamen y œuvre corps et âme depuis son accession au trône avec l’idée que les excuses éternelles ne sont pas uniquement la solution, qu’il faut avancer enfin. Il veut perpétuer l’héritage de son demi-frère Avad, parti de là les contrées lointaines, explorer le monde comme il l’a toujours voulu. "Être intelligent ne comptera pour rien si vous ne rendez pas le monde meilleur.", c'était son dernier conseil avant de quitter l'Héliaume. Où est-t’il, désormais ? se demande le Carja, perdu dans la contemplation du soleil couchant.

Un main solide vient se poser sur son épaule, celle d’Erend, le Capitaine de sa garde personnelle et ami de longue date. Quelques rares, tels que lui, peuvent se permettre ce genre de familiarité. En se tournant vers le colosse, il comprend qu’il est l’heure de rentrer au palais. L’Oseram se détourne et ouvre la voie pour son Roi qui se trouvait là, incognito. Itamen quitte le promontoire proche de l'ascenseur avec un peu de regret, au loin la pluie s'annonce. Toutes les bonnes choses ont une fin, le devoir l’attendait.

Vêtu simplement - même pour un Carja - Itamen porte par-dessus ses épaules, un simple manteau de soie dont les épaules sont couvertes d’épaulières en acier de machines. Des écailles sombres, assemblées à la main, qui leur donnent des allures d’ailes d’oiseaux, un motif repris très largement dans la culture Carja. Remontant l’allée principale du Premier Étage, son attention est tournée vers une clameur puis des beuglements au loin. Pas le temps de dire “ouf” qu’un Oseram vient se cogner contre lui. Itamen fait un pas de côté, le souffle coupé de surprise et la capuche de ton manteau retombant en arrière. Par chance, personne ici ne sait à quoi ressemble le roi, c’est heureux.

Le bougre s’excuse, le Roi lève le nez en l’air et fronce légèrement les sourcils.
Au loin, les gorilles sont déjà en train de s’éloigner, persuadés qu’ils trouveront leur cible plus loin.

— Tu peux te relever, l’ami. Ils sont partis, chuchote Itamen d’une voix chaude à l’accent Carja bien présent.

Pas besoin de l’écouter pour comprendre qu’il est un pur produit d’ici. Sa seule apparence, les cheveux et les yeux noirs et sa peau hâlée, suffisent pour comprendre.

— On dirait que tu as des ennuis ? s’enquiert-t’il, observant l’Oseram devant lui.

Tout autour d’eux, la foule amassée en cercle reprend ses habitudes. Les marchands commencent à ranger les étals. L’heure du commerce est finie, bientôt le soleil va se coucher et les Carja vont rentrer chez eux comme ils le font depuis toujours. Leur vie est rivée à l’évolution de l’astre solaire. Seuls les “étrangers” vont désormais arpenter les rues à partir de maintenant, et gare à celui qui contrevient à l’ordre publique car la garde Carja, veille.
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Lun 18 Juil - 10:58
Neren Waterbolt
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Il n'avait pu se résigner à refuser de tendre la main à ce pauvre homme qui paraissait désespéré de retrouver ce carnet. Il contenait certainement des recherches, des informations importantes. Neren ne demanda rien de plus, sa mission étant de le retrouver, tout simplement. Le mercenaire n'était pas aussi curieux que l'avait été sa jeune soeur disparue. Aussi curieuse qu'une chouette, elle n'aurait pas résisté à lire tout le contenu. Lui s'en moquait royalement, les sciences n'étaient pas pour lui, loin d'être son domaine de prédilection, il avait la sensation de manquer parfois d'intelligence. Diantre, que sa cadette lui manquait...A cette pensée, son coeur se serra un instant. Allait-il la retrouver un jour ? La possibilité semblait s'éloigner de plus en plus. Au fond, il craignait que ça ne soit trop tard, qu'il ait échoué à la protéger de tant de dangers. Les Machines, les êtres humains malveillants, ils étaient nombreux. A commencer par les deux gorilles envoyés par Thrain dont il tentait de s'échapper en se faufilant dans la foule. Une chance que Méridian était la capitale, toujours bondée.

Perdant l'équilibre après avoir quelque peu bousculé un inconnu, le mercenaire resta sur ses genoux quelques minutes avant de se relever aux mots de ce dernier. Il s'exécuta, se relevant en balayant les environs de son regard sombre. Pour s'assurer que ses détracteurs ne seraient pas là à l'attendre gentiment pour le cueillir. Il se maudissait intérieurement d'avoir une telle ardoise, mais l'argent ne coulait pas à flot. Il le dépensait souvent pour son équipement ou pour demander des renseignements sur sa soeur. Pas de quoi faire beaucoup de profit. Le Carja comprit rapidement qu'il avait des ennuis, à dire vrai, ceux qui n'avaient rien à se reprocher ne se cachaient pas comme des lâches. Une légère grimace, il haussa les épaules. "Je dois pas mal d'argent à un ami. Faut dire que j'ai été un peu trop lourd sur la boisson." Avouait-il avec difficulté, il n'était pourtant pas du genre à faire cela. "Mais les temps ont été compliqués." Il jeta un coup d'oeil inquiet à Erend, plus loin, alors que les rues se vidaient peu à peu. "Est-ce votre ami ?" Le regard du Capitaine n'affichait que méfiance à l'égard de l'Oseram. Voulait-il le tuer ? Etait-il l'un des gorilles de Thrain ? Neren eut un mouvement de recul, loin d'être rassuré. Puis, il reposa son attention sur Itamen, pur produit de Carja. "Merci en tout cas, je vous en dois une." Son visage ne lui était pas connu, il ignorait que face à lui se tenait le Roi de l'Héliaume. Le tout puissant, oh non, s'il le savait, il ne lui parlerait pas ainsi et n'userait pas de tant de familiarité. Ce n'était après tout, pas la place d'un monarque d'être ici. Tendant sa main, il se présenta. "Neren." Autour d'eux, les étales se vidaient, le soleil prêt à se coucher, la journée s'achevait et bientôt ils seraient les derniers encore dehors. Une chose était sûre, l'Oseram devait absolument trouver de quoi rembourser sa dette. Il ignorait encore comment mais accomplir des missions serait déjà un bon début.
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Lun 15 Aoû - 11:08
Itamen Le Radieux
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L’orage est de courte durée et c’est tant mieux. Itamen n’a pas envie de se retrouver au cœur d’une querelle inepte, c’est le meilleur moyen de voir sa couverture être réduite à néant. Qui sait les personnes qui se promènent par ici et qui seraient capable de le reconnaître. Le risque n’est pas négligeable, il le sait. Il joue avec lui depuis des années. Seulement avec l’arrivée des Fêtes De La Chasse et de ce fourmillement de nouveau venu, le Roi Caché aimerait au moins profiter de son anonymat pour s’assurer que tout se passe bien. Cette dispute dont il vient de sortir l’un des protagonistes est monnaie courante dans le Second Étage, les Carja sont connus pour avoir le sang chaud et plus encore face à d’autres individus des autres tribus. Si elle peut s’éteindre au plus, cela fait ses affaires.

Se relevant à son signal, l’Oseram ne cache pas du tout les raisons de cette incartade au Carja qui hausse un sourcil avec un petit sourire amusé.

— Une ardoise qui aurait pu te coûter très cher alors, si j’en crois la colère de ton débiteur, répondit Itamen sans même une once de jugement. Il constate, tout simplement.

Derrière eux, Erend observe avec une très grande attention, la main posée nonchalamment sur le pommeau de son arme. Une menace silencieuse à l’encontre de l’Oseram qui le remarque sans difficulté. Qui ne le pourrait pas d’ailleurs. Itamen regarde par-dessus son épaule avec un air malicieux quand il reporte son attention sur son interlocuteur.

— Disons plutôt une sangsue dont je n’arrive pas à me débarrasser.

Alors même que le Roi Caché prononce ces mots, l’oreille gauche d’Erend se met à siffler.
L’inconnu le remercie à nouveau de son aide et Itamen lève la main légèrement en l’air l’agitant d’un mouvement de poignet comme pour balayer tout cela.

— Ne me remercie pas, c’est normal. Je n’aime pas le conflit, par nature. Alors si je peux aider en évitant qu’il ne se déclenche, alors j’en suis heureux.

Son sourire est éclatant. Les yeux sombres du souverain anonyme brillent d’une lueur ravie. Neren lui tend une main qu’Itamen prend et serre avec enthousiasme. Le contact même du Roi-Soleil et d’un roturier fait crisper Erend sous son capuchon.

— On m’appelle Le Geai ! C’est comme ça, un petit sobriquet qui m’en a même fait perdre mon propre nom. Enchanté Neren !

Il lui lâche la main et le considère avec une certaine curiosité. Il voit bien que l’Oseram n’est pas tranquille.

— Tu te demande comment tu vas rembourser cette dette hein ? Pourquoi tu n’irais pas faire quelque contrat à l’extérieur pour ramasser des pièces de Machines et les revendre ? Un grand gaillard Oseram comme toi ne devrait pas avoir de mal. D’ailleurs c’est bientôt la Fête de la Chasse. C’est l’occasion ? lui glisse-t-il tranquillement, se mettant en marche pour quitter la petite place.
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