Intrigue #0

Un nouvel Ordre

Un nouveau groupe de fidèles du Soleil a fait son apparition dans le Nouveau Monde. Ils le parcourent afin de prêcher leur parole et chaque jours, récupèrent de nouveaux adeptes séduits par leur rêve de liberté, d'autarcie et d'émancipation du pouvoir en place.
En parallèle, de nouvelles machines corrompues sont apparues des bordures du sud.
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Zénith Lointain
Bienvenue aux portes du Nouveau Monde, voyageur.
Si c'est la première fois que tu arrives dans cette contrée, je ne peux que te conseiller de prendre ceci - vous tend un Focus - et de te connecter à nos différentes bases de données afin de faire connaissance avec notre monde et ses habitants.

En revanche, si tu es un-e habitué-e. Tu sais où aller ?
Zénith Lointain
Bienvenue aux portes du Nouveau Monde, voyageur.
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En revanche, si tu es un-e habitué-e. Tu sais où aller ?

Bonjour à tous ! Zénith Lointain a fermé ses portes. Bonne continuation à vous
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Un visage du passé - ft Albara

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Jeu 23 Juin - 15:29
Kern Spearhand
Kern Spearhand
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▹ Je suis du peuple... : Oseram
▹ Rang | Profession : Guerrier Érrant
▹ Où je suis : Un peu partout
▹ Une autre image Un visage du passé - ft Albara R4gGqte
▹ Inventaire : Couteau de chasse
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Un visage du passéJour 15, Cinquième Cycle de l’An 3070

Meridian s’étale devant mes yeux de toute sa hauteur et je n’arrive pas à y trouver quelque de beau ou de grandiose dans cette fourmilière. Trop de gens, trop de bruits. La civilisation n’est définitivement pas pour moi. Ça ne l’a jamais été. Pourtant, c’est le carrefour principal de toutes les tribus du Nouveau Monde. Si l’on doit trouver du travail ou de quoi refaire ses stocks, c’est là qu’il faut aller. L’aventurier avisé sait qu’on trouve bien des choses toutes aussi intéressantes au pied de la capitale de l’Heliaume Carja.

Voilà pourquoi je me trouvais à l’orée de l’épaisse jungle qui déroule son tapis d’émeraude luxuriant devant les fondations de la ville du Soleil. De nombreux petits villages sont établis dans cette contrée. Certains ont bien failli disparaître durant le premier Dysfonctionnement et la rumeur qu’un nouvel épisode a poussé les villageois à se montrer prudents. Et à réclamer de l’aide extérieure. Je viens ici offrir mes talents dans ce domaine en échange du gîte, de la nourriture pendant quelque temps avant que l’aventure ne m’appelle ailleurs.

Je suis arrivé il y a quelques heures. Déjà le chef du village de Pointe-Flèche m’a rencontré. Il souhaite louer mes services quelques semaines car on dit que les pillards de Draka seraient dans les parages. Me voilà bien… Elle ne m’est pas inconnue, hélas. Si ses sbires veulent venir ici, je risque de faire bien pâle figure. Dans quoi je me suis encore embarqué ? L’armée Carja ne peut-elle pas descendre de son promontoire pour venir aider ses habitants ? Le chef du village n’avait pas l’air de trop y croire. Qui tente rien n’a rien. Quoiqu’il en soit je me suis mis en tête de faire le tour de la bourgade, de repérer les lieux utiles à des embuscades, pièges et autres joyeusetés du genre.

Revenu de mes observations, je suis logé dans une cahute à l’entrée du village. Elle est réservée aux gens de passage. J’installe le peu d'affaires que j’ai en laissant ma Coureuse attachée à l’extérieur. Un peu de repos, c’est pas de refus. C’est alors que mon regard s’attarde sur une femme encapée qui trainent devant les étals du petit marché permanent. Il remonte vers le visage, ces cheveux sombres, cette allure. Elle ne m’est pas inconnue. Pourtant, je ne me souviens pas l’avoir déjà rencontré. La sensation est étrange.
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Dim 26 Juin - 15:40
Albara La Changeante
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Un jour de repos, c’était rare et un poison d’ennuis que la nouvelle intendante du roi comptait bien passer au plus vite. Aussi, au lieu de profiter de ce jour à ne rien faire, elle avait revêtu des vêtements simples et une longue cape pour se rendre au marché. Ce n’était pas qu’elle avait des choses à y faire, mais elle avait envie de prendre le temps de flâner… Voir si elle y arrivait et si elle pouvait y prendre du plaisir. Depuis quelque temps, elle apprenait à se découvrir elle-même, loin des chaînes de son maître.

Tranquillement, elle passe d’étales en étales et parfois, elle achète. Là par exemple, elle s’est arrêtée devant les lames. Les vieilles habitudes ne peuvent pas s’effacer aussi rapidement et instinctivement ses doigts viennent glisser sur les formes gravées sur la garde de l’une d’elles. Puis, elle se fige brusquement. elle sent un regard sur elle…. Habitude d’espionne, elle ne se retourne pas et continue de passer entre les stands pour se mettre hors de vue de celui qui l’observe et pouvoir l’observer à son tour.

Il a quelque chose qui remue au fond d’elle sans qu’elle puisse mettre le doigt dessus. Est-ce qu’elle le connaît ? Si c’est le cas, est-ce un danger pour elle ? Son visage ne lui est pas inconnu, mais elle n’arrive pas à le remettre… Un comble pour une femme habituée à tout retenir à tout observer. Elle n’allait pas avoir le choix…

Avec lenteur et une nonchalance feinte, elle se remet en visuel de l’homme et se rapproche l’air de rien jusqu’à se retrouver plus proche. Plus elle avance, plus elle se dit qu’elle doit le connaître, mais cela reste encore trop flou. Pourtant, elle n’est toujours pas décidée à l’accoster. Sa main se glisse sous sa cape à la recherche de son arme juste pour se rassurer. Et, finalement, elle lui lance un regard pour lui montrer qu’elle l’a remarqué. Elle fronce les sourcils comme lui demandant silencieusement s’il avait quelque chose à lui reprocher. Ferait-il le premier pas ou faudrait-il aller le chercher ?
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Lun 27 Juin - 11:49
Kern Spearhand
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Un visage du passéJour 15, Cinquième Cycle de l’An 3070
C’est une vision de mon esprit, je ne vois que ça comme explication. Alors je m’en retourne à mon équipement dont je prends grand soin car c’est lui qui me garde en vie là-dehors. Je fais un peu le point sur ce que les villageois m’ont donné pour protéger leur village. C’est un peu disparate je dois le reconnaître : de la givrelymphe, quelques pièces de pièges, des fibres musculaires de machines et toute une sorte de bric-à-brac que je vais devoir assembler. Je réfléchis, je cogite. Je ne suis pas ingénieur alors on verra bien.

Occupé, cette fois c’est moi qui me sent observé.
Je relève la tête distraitement et remarque la silhouette qui a disparu de mon champ de vision. Mon regard se tourne ailleurs, comme attiré vers cette présence. Et là, je croise de nouveau ce regard sombre, dur. L’impression que cette femme me donne, revient comme un boomerang. Instinctivement, ma main se pose sur le manche d’un couteau de chasse qui se trouve dans ma botte. Nous nous observons, tels deux prédateurs qui se demandent qui allait dégainer avant l’autre.

Ses prunelles parlent pour elle. Elle m’a remarqué, tout comme je la vois aussi désormais et plutôt deux fois qu’une. Décidant de laisser mon bordel sur le perron de la petite cahute, je me lève d’un pas lest et quitte la bicoque pour en faire le tour. Comme si de rien n’était. Et je m’échappe à sa vision, le temps de contourner le petit marché et me fondre dans la foule. Je dois savoir. Qu’importe le risque que je prend.
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